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L’écriture intuitive :

clé de reconnexion à soi.

Se souvenir, comprendre, transmettre et se libérer du passé.

· Vie privée,Coaching,Conseil,Ecriture intuitive,Auteur

Rencontre avec la belle et talentueuse Stéphanie ZEITOUN, Auteure et Journaliste spécialisée dans le bien-être et les techniques de développement personnel.

La dimension spirituelle des contes philosophiques a nourri son inspiration et la lecture a joué un rôle thérapeutique dans sa vie. Ses guides pratiques ont pour vocation de soigner le corps et l’esprit.
En 2017, elle crée « Prête-moi ta Plume » : agent littéraire, consultante, rewriter et Directrice d’ouvrages dans différentes maisons d’édition, elle accompagne des auteurs dans la publication de leur création.

Sa formation de scénariste lui permet aussi de composer des séries télé et autres projets créatifs pour le monde audiovisuel et cinématographique.

Comment en vient-on à l’écriture intuitive ? Par choix, par envie, parce qu’on s’y sent poussé ?

Est-ce l’envie d’écrire qui déploie cette faculté ou est-ce plus profond, comme le sentiment d’avoir à transmettre un message ?

Je n’ai pas cherché à écrire de manière intuitive, cela s’est imposé à moi. Je me suis réveillée un matin, avec l’inspiration pour raconter les difficultés de passer de l’enfance à l’âge adulte à travers un conte métaphorique. J’avais une trentaine d’années. Par contre, c’est arrivé dans une période très difficile de dépression durant laquelle j’ai eu très peur de perdre ma mère. 

Je pense que le choc émotionnel, lié à l’annonce de sa tumeur au cerveau, m’a fait une sorte d’électrochoc, peut-être pour me guider sur le chemin de l’écriture qui ne faisait pas du tout parti de mes projets. J’avais totalement oublié que, petite fille, je voulais être scénariste. Ce livre m’a aidée ainsi que les lecteurs qui ont été touchés par cette histoire qui s’inscrit dans la lignée des contes philosophiques comme « Le Petit Prince ».

Stéphanie Zeitoun

Comment cela s’est-il produit pour la première fois ?

Cela vous a-t-il paru plus simple que de devoir trouver l’inspiration, un titre, des rubriques ?

« Le bruissement de l’aile du papillon » s’est imposé à moi. Je l’avais intitulé « L’envol », l’éditeur a modifié le titre, car la métaphore s’inspire de la croissance du papillon. Pour le reste, on m’a conté l’histoire. J’étais réveillée la nuit avec des idées et je me suis contentée de laisser mes doigts courir sur le clavier pour retranscrire ce que je percevais.

Avez-vous le sentiment que les messages qui vous sont envoyés par ce biais intuitif sont personnels ou plus général, ou encore qu’ils mêlent l’un à l’autre pour, à la fois, solutionner des blocages dans notre vie et ainsi livrer des outils aux autres ?

Ce sont des messages personnels qui font du bien aux autres. Plus que de l’écriture intuitive, je fais de l’écriture thérapeutique. Mes personnages auxquels s’identifient les lecteurs les aident à cheminer, à dépasser leurs peurs, à surmonter leurs épreuves grâce à des conseils délivrés par le Docteur Milko notamment, le « Sage » de ma trilogie.

J'aime cette citation d'Hubert Aquin qui dit que la littérature existe pleinement non pas quand l'œuvre est écrite, mais quand un lecteur remonte le cours des phrases et des mots pour devenir, par ce moyen, cocréateur de l'œuvre.

Mon travail prend ainsi tout son sens. Le lecteur crée par mon intermédaire, c'est un bonheur d'élever les autres et qu'ils me permettent, à leur tour, de poursuivre mon cheminement en percevant leurs attentes.

C'est à ce moment que mon mental mémorise leurs émotions et que j'envoie un signal pour recevoir les informations qui leur permettront d'avancer avec plus de légèreté.

Y a-t-il des conditions pour que cela fonctionne à votre avis ? Un lieu peut-il y être favorable ?

Un état émotionnel précis est-il nécessaire ?

Pour ma part, je dois être installée à mon ordinateur, chez moi pour écrire, mais les idées viennent n’importe où. La nuit, en me promenant, en faisant mes courses. J’ai toujours de quoi noter sur moi. Certains auteurs ont besoin d’écrire dans un café, de voir du monde. 

Chacun doit trouver son rituel. C'est d'ailleurs, une des premières clés pour voir naitre les idées en chacun de nous.

Pensez-vous que cela soit accessible à tous et dans quelle mesure ?

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui hésitent à se lancer ?

Je crois que tout le monde peut prendre la plume s’il en ressent le besoin et exprimer ce que son cœur lui dicte. Par contre, être publié, devenir écrivain n’est pas accessible à tous. Cela demande opiniâtreté, passion, patience, travail et talent. On peut se faire accompagner par un professionnel si cela nous tient à cœur de partager une histoire. Il faut se lancer si le besoin d’écrire est viscéral, peu importe le résultat…

Je proposerai à ceux qui veulent tenter l'expérience :

- d'être attentifs aux signes, aux symboles, aux images qu'on peut leur envoyer.

- de se placer dans un état de détente favorable à la réception des messages, en pratiquant une activité méditative ou sportive. L'idéal, étant de parvenir à modifier son état de conscience, pour passer au mode "alpha".

- de connecter son corps et ses sens aux éléments qui nous entourent pour les percevoir autrement.

- écouter, observer et se laisser guider sans chercher le but à atteindre.

- préserver sa spontanéité et être prêts à accueillir sans filtrer.

- laisser infuser le tout et relire quelques heures après pour décrypter le canevas dicté.

Ecrire de cette manière vous permet-il de poser un autre regard sur la vie, plus précisément sur les événements que nous vivons actuellement ?

L’écriture intuitive aide à se déconnecter de la réalité pour rejoindre des sphères bien plus belles. Je ne me sens jamais aussi bien que lorsque je prends la plume, entourée de mes personnages. Mes guides me donnent des messages à travers mes écrits. Cela permet d’élever ses vibrations et de mieux supporter la réalité.

Je crois qu'on n'écrit pas dans le but d'être publié ou connu ou. Il faut être animé par un désir de transmission, de partage, de faire voyager l'autre dans son univers. Au-delà des mots, c'est aussi briser le silence, pour aider l'autre à se reconnecter à cette part d'amour cachée en lui, qu'il retrouve l'entièreté de son être.

En tant qu’auteure, journaliste et citoyenne du monde, quels messages souhaiteriez-vous transmettre à ceux qui doutent plus particulièrement dans cette phase évolutive ?

Je dirais que l’essentiel est de profiter de ce temps de pause pour se connecter à son âme, à ses besoins profonds et faire ce qui est en accord avec soi. Cette phase charnière est sûrement bénéfique pour couper avec le passé, avec ce qui nous empêche d’évoluer pour se tourner vers la lumière, vers ce qui nous fait vibrer.

La quête de la joie devrait être notre priorité et guider nos choix (c’est le thème de mon prochain roman à paraître en avril). Ecrire est un acte d'amour auquel je participe chaque jour de ma vie, il m'autorise à transmettre le meilleur de moi et une vision élargie de nos vies, de notre histoire familiale et aussi de ce qui nous attend.

Mon rôle de journaliste se focalise dans la transmission de l'instant, celui d'auteure me positionne dans une forme d'éternité à laquelle je suis reliée.

Pour conclure, j'aimerais partager avec vos lecteurs cette citation de Matisse qui guide mes pas dans cette phase évolutive que nous traversons : Trouver la joie dans le ciel, dans les arbres, dans les fleurs. Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir.

Le bruissement de l’aile du papillon

Auteur « Le choix » — Kiwi (avril 2021)

Directrice d’ouvrage et rewriter « La thérapie capillaire » d’Olivier Benhamou — Kiwi (octibre 2020)

Auteur « L’homme qui avait peur de rêver » — Tredaniel (octobre 2019)

Directrice d’ouvrage et rewriter « Graines de Joie » de Virginie Bertrand — Ellebore (juillet 2018)

Directrice d’ouvrage « Le son » de Stéphane Haskell — Tredaniel (2019)

Auteur « Le jour où j’ai appris à danser sous la pluie » — Tredaniel (mai 2018)
Directrice d’ouvrage « L’EFT : un seul point pour tout soigner » de Sarah Frachon — Tredaniel (juin 2017)

Directrice d’ouvrage et rewriter « Destination Réussite » de Max Piccinini — UMD (septembre 2016)

Auteur « Les 100 bons plans Madame bien-être » — Éditions Alysse (Mars 2011)

Auteur « J’adore le Thé » — Éditions Alysse (Février 2011)

Auteur « J’adore le chocolat » — Éditions Alysse (Septembre 2010)

Auteur « Au nom du père, du fils… et du virtuel » — Éditions Fortuna (Juin 2010)

Auteur « Le tour du monde en 80 soupes » — Guy Tredaniel (Septembre 2009)

Co-auteur du « Guide de la sophrologie » — Guy Tredaniel (Mars 2008)

Auteur « Le langage des Fleurs » — Flammarion (Mai 2007)

Auteur « Le bruissement de l’aile du papillon » — Alphée (Mars 2007)

Co-auteur « Toute la finance pour non financiers » — ESF (Nov 2006)

Co-auteur « L’agenda astrologique 2007 » — Alphée (Sept 2006)